L’Étoile du matin

Une bonne histoire bien prenante qui se lit d'une traite.

L'histoire avec les vampires n'est pas très réussie et n'était pas franchement nécessaire, c'est pourquoi j'ai mis l'argent pour rester dans le thème.

Avis garanti sans spoils majeurs. Que dire sur L'Étoile du Matin. Sûrement le livre le plus mature et le plus abouti de David Gemmell. Pas aussi sombre que Jon Shannow et pas aussi violent que la quête des héros perdus, ce livre illustre à merveille les horreurs de son monde et la froideur de ses héros. Ou plutôt de ses anti-héros car au contraire de son romantique narrateur, cet ouvrage dépeint des personnages cyniques qui font uniquement ce qu'ils doivent faire pour survivre. Le fait que le livre soit écrit à la première personne peut rebuter dans les premiers chapitres mais on s'attache rapidement à ce barde au cœur pur qui apprendra malgré lui que les légendes ne sont que des hommes, et que les hommes sont mauvais.

Un one-shot bien différent de tout à ce quoi nous a habitué Gemmell dans ses sagas.

Un héros jeune, léger, perturbateur et profondément attachant malgré la volonté du narrateur de le déprécier aux yeux du lecteur. Un univers de Medieval Fantasy comme on les aime, magie, créatures merveilleuses, et combats territoriaux.

Des aventures entraînantes, des combats magistraux, bref les pages défilent sans en avoir l'air, et la fin arrive vite.

Justement je mettrais un petit bémol pour cette fin que je n'ai pas trouvé à mon goût. Après je comprends parfaitement la volonté de l'auteur de faire une fin déchirante, mais j'avoue que cela a bien fait dégringoler ce roman dans ma bibliothèque !

Dommage !

Mon tout premier livre de David Gemmell, un gros coup de coeur pour ce livre et cet auteur !

Les personnages de Gemmell sont toujours si bien construits, on a toujours envie de les aimer ou de les détester. L'histoire est toujours bien faite et quand on commence à lire on ne s'arrête pas avant d'avoir fini !

Définitivement mon auteur préféré de Fantasy !

Un bonne lecture, dans un décor bien implanté et bien décrit. Les personnages sont attachants, chacun àson caractère et la narration à première personne permet de s'immerger davantage dans l'histoire.

Une histoire pleine d'action et de rebondissemens qui savent nous tenir en haleine jusqu'au bout.

Une bonne distraction.

Dans un monde de fantasy médiévale, Jarek Mace, Dom Juan, voleur, égoïste, bagarreur, aigrefin de première catégorie, se retrouve au hasard d'une rencontre avec un barde magiquien entraîné, presque contre sa volonté, dans une révolution contre l'oppresseur en place.

Un court roman, (pas les 100 pages du format actuel mais environ 300, format dont on a un peu perdu l'habitude) . One shot de l'un des maîtres de l'heroic fantasy.

Une lecture plaisante, avec des personnages bien identifiés, un peu caricaturaux, mais c'est souvent le propre de ce sous-genre.

Les aventures s'enchaînent, une mission, une quête ou un méchant chassant l'autre, le tout malgré tout dans une trame temporelle plus complexe. Une histoire qui file à toute vitesse dans la construction de la légende, où comment faire d'un homme un mythe (presque malgré lui).

On pourra justement reprocher, ce train lancé à toute allure où malgré quelques aléas, tout paraît trop facile. Est-ce un reproche possible à faire ? Irréaliste dans un roman d'heroic fantasy ?

Lu en VO.

Très belle découverte que la plume de David Gemmell. Même si je n'ai pas eu l'impression de lire le résumé du livre qui est en fait plus un fil rouge en second plan que l'histoire du livre à part entière (le fait que l'Etoile du Matin soit un salaud égoïste), j'ai adoré cette lecture. Je ne me suis jamais ennuyée. Tout était parfaitement rythmé et bien dosé entre action, intrigue, développement des personnages, créativité magique. La seule chose que je reprocherai est que les méchants sont souvent battus trop facilement et les gentils n'y laissent pas souvent des plumes.

Pour autant, vous pouvez être sûr que cette première lecture en entraînera d'autres dans ma pile à lire. Prochain Gemmell prévu dans ma PAL : le cycle de Waylander.

Et pour ceux qui veulent tenter la VO, vous pouvez y aller, le style est très simple et fluide et le vocabulaire abordable.

Avant de la commencer je savais que cette lecture serait fabuleuse, le talent de David Gemmel n'est plus à démontrer.

Dès les premières pages j'ai été happé par le récit et je n'en suis plus sortie. J'y pensais même dans les moments où je ne lisais pas. L'histoire est pleine de surprises, de rebondissements, il y a de l'action, du suspens et l'écriture est juste parfaite : fluide, agréable.

Les personnages sont étonnants et attachants, pas de stéréotypes, ils sont parfaitement imparfaits, tous ont des défauts, des sentiments, des raisons d'agir comme ils le font et c'est au lecteur de se faire un point de vue, rien n'est imposé. J'ai ressenti de nombreuses émotions au fil des pages.

J'ai juste passé un super moment de lecture, j'ai été triste à la fin du livre, c'est toujours dur, même au bout de 300 pages, de quitter l'univers de cet auteur.

Cela fait un bon moment que je veux découvrir la plume de David Gemmell qui est quand-même un grand auteur de Fantasy (dans le sens qu'il est assez apprécié de ses lecteurs) et c'est ce que l'Etoile du Matin m'a permis de faire. Et j'ai passé un excellent moment de lecture avec ce roman !

J'avais beaucoup d'a priori sur le style de David Gemmell car j'avoue avoir du mal avec les romans assez "longs" et très descriptifs. Mais, je me faisais des idées ! J'ai dévoré le roman en 2 jours (et si j'avais eu plus de temps, j'aurais pu le lire en un) et DG écrit très bien. J'ai été transportée dès les premières lignes de l'histoire.

L'univers est vraiment chouette. Plein de mythes et de légendes. Je n'ai pas grand chose à dire dessus hormis le fait que j'ai peu apprécié les scènes de bataille qui ne sont pas très longues et développées.

Les personnages sont également un point fort du roman. Ils sont assez différents des personnages qu'on a l'habitude de voir en Fantasy assez "anti-héros" dans l'esprit mais ils savent faire preuve de courage et de force une fois le moment venu.

Par contre, si j'aurais une seule chose à reprocher à ce récit, c'est sa fin qui n'est pas à l'image du reste de l'histoire : bâclée et frustrante. Je m'attendais à une conclusion plus habile et maîtrisée.

Quoiqu'il en soit, ce roman m'a donné envie de continuer à découvrir cet auteur notamment avec ses séries "Troie" et "Le cycle de Drenaï".

Owen Odell est un conteur et un magiquien (non, pas de faute de frappe), et il a bien connu celui que la légende nomma "L'étoile du Matin", autrement dit Jarek Mace... le dernier héros des Highlands, le libérateur, celui qui a combattu les rois vampyres et qui s'est dressé devant l'envahisseur angostin. Une légende que Owen a écrite.

Une légende ? Tu parles ! Un bandit, un voleur, un séducteur de femmes, plus amoureux de l'or que Picsou. Un type qui, découvrant que le village dans lequel il vit vient d'être razzié par les troupes d'Arzek, découvrant que les villageois, hommes, femmes ou enfants sont morts, hurle sa rage... mais pas sa rage de voir Wulf le forestier bossu serrer dans ses bras les corps sans vie de ses enfants qu'il aimait, non, Jarek hurle parce qu'on lui a volé l'or qu'il avait planqué.

Et s'il parle de vengeance, ce n'est pas pour venger les cadavres des enfants innocents qui furent massacrés, non, c'est juste pour récupérer le chariot d'or !!

Alors, je ne vous dis pas sa tête quand, dès son retour avec le chariot, les gens de tous les environs l'acclament, criant et remerciant "l'étoile du matin" de leur avoir ramené leurs richesses que l'envahisseur avait spolié...

Ouh, il l'avait trouvé mauvaise !

Oui, Jarek Mace n'est pas du bois dont on fait les héros, que du contraire. Et pourtant, dans ce livre, Owen raconte tout leur périple, la rédemption de cet homme qui ne vit que pour lui et pour devenir riche.

C'est une belle histoire d'amitié entre des gens qui n'auraient jamais dû se rencontrer, c'est une belle résistance à l'ennemi, de beaux combats, qui est loin d'être épique et sur un champ de bataille avec le bruit des armures qui s'entrechoquent....

Non, les combats ont la solitude pour paysage et auront pour guerriers les quatre hommes et les deux femmes qui constitueront ce groupe disparate.

Combats contre le mal absolu, combats pour leur liberté et pour chasser les oppresseurs.

Jarek a beau être un homme imbuvable, je l'ai apprécié parce que sous la forteresse, se cache sans doute un coeur. Et rien à dire sur les autres personnages qui sont bien travaillés. J'ai passé trois jours très agréables en leur compagnie.

Quand à la fin, nous avons affaire à Gemmel et l'auteur nous réserve une petite surprise de son cru qui m'a fait ouvrir les yeux tous grands.

Mince alors, je l'ai pas vue venir, celle-là !

Excellent Gemmel comme d'habitude, même si les trames restent sensiblement les mêmes.