Le Siècle, Tome 3 : Aux portes de l'éternité

J'achève enfin avec ce troisième et dernier tome du "Siècle", une saga aussi minutieuse qu'ambitieuse puisqu'elle retrace les trois conflits majeurs du XXe siècle.

Bien que j'aie toujours déploré un manque de complexité des personnages, souvent très manichéens, j'ai quand même éprouvé un petit pincement au coeur en comparant les destinées des différents personnages et des membres de leurs famille sur trois générations.

L'ensemble reste enrichissant du point de vue historique, et permet d'aborder les différents moments marquants de la Guerre froide, même si certains moments clés ont été peu voire pas du tout abordés.

En résumé, une lecture sans prise de tête et plutôt plaisante.

Ambitieuse saga familiale s'étalant sur quatre générations, repartie en trois tomes, traitant chacun d'aspects majeurs de l'Histoire du XXème siècle. 🌟

Ce troisième opus vient clore la saga en traitant de la guerre froide.

En raison de la durée plus longue de ce conflit par rapport aux précédents, le livre est encore plus épais que les deux précédents (1300 pages) !

La guerre froide n'était pas si froide que ça : guerre du Vietnam, baie des cochons, crise des missiles de Cuba.

L'ouvrage, à l'instar de "la chute des géants", ne se contente pas de simplement traiter de l'Histoire diplomatique et militaire du monde, mais les utilise comme toile de fond pour aborder des problématiques sociétales. Là où le premier opus porte sur la lutte des classes, le troisième nous fait vivre en immersion la lutte contre la ségrégation raciale aux USA.

Ce point est traité par deux personnages qui ne sont issus qu'indirectement des familles "historiques" de la saga, pour des raisons évidentes : ce sont des afro-américains, alors que tous les personnages, jusqu'à alors, étaient caucasiens. Le premier sera un brillant étudiant en droit, qui, sacrifiant l'appel du gain d'un fameux cabinet d'avocats d'affaires New Yorkais, choisira de dédier ses talents de juriste au service d'un certain Martin L. King, ainsi que d'un autre illustre inconnu : Robert Kennedy. Quant à la seconde, il s'agira d'une employée du service communication de la Maison Blanche, confrontée au plafond de verre professionnel imposée par sa couleur de peau. Elle n'en deviendra pas moins une proche d'un certain John. F. Kennedy. Nous avons donc trois guest stars de marque, mais ce n'est pas fini.

A ma gauche, l'URSS, dont le protagoniste, issu de la lignée de membres du renseignement de l'armée rouge, deviendra un proche conseiller de Nikita Khrouchtev, dont les colères homériques et le caractère bourru sont dépeints comme si nous y étions. La crise des missiles de Cuba sera la principale toile de fond de l'arc soviétique.

Au centre, une Allemagne en ruines à l'issue de la défaite du nazisme, en proie aux privations et en pleine reconstruction. Un mur de béton viendra bientôt défigurer Berlin pour empêcher l'hémorragie de réfugiés Est-Allemands vers la RFA, fuyant une Stasi inique et violente (dont un de ses membres fera un antagoniste de premier ordre). Le fils du couple historique anglo- allemand réussira pourtant à franchir le mur de béton, dans l'espoir de devenir une star du rock'n roll, musique issue de l'impérialisme capitaliste selon la doctrine politique soviétique, rejoignant une cousine qui n'avait pas attendu l'édification de la barrière physique pour le faire. Cette dernière, professeure, avait vu sa carrière brisée en raison de convictions politiques trop libérales, et surtout, d'avoir un peu trop énervé un membre de la Stasi.

Le côté anglais passe un peu en second plan, son arc tourne autour de la montée du socialisme prôné par le parti travailliste face au rigorisme des conservateurs. Moins intense que les thèmes précédents, nous retrouvons tout de même avec plaisir des visages connus et de nouvelles têtes.

Ma seule réflexion négative était que la guerre du Vietnam a été pour ainsi dire totalement délaissée, néanmoins, au vu des épisodes précédents, nous comprenons que la volonté de Follett était de se tourner vers des sujets qui n'ont pas déjà été traités des centaines de fois. Vu la taille respectable du livre, le choix semble judicieux. Le style de l'auteur reste inchangé : fluide, plaisant, complet, documenté avec une perfection impressionnante, et toujours des personnages si bien modelés, si crédibles, qu'on ne peut s'empêcher de s'attacher à eux.

Le troisième volet de la saga du siècle, comme pour les 2 premiers volets ce troisième opus est tout aussi intéressant et addictif. On repasse le siècle dernier des années 60 au début des années 2000 avec tous les bouleversements historiques de cette période riche en évènement.

Ken Follett c’est l’assurance d’un moment de lecture époustouflant.

Alliant à la perfection les événements historiques et les fresques familiales sur plusieurs pays et plusieurs époques, ce livre est un condensé de son talent.

J’ai particulièrement été attaché à ce qu’il se passait en Amérique et en Russie bien que l’Allemagne soit aussi un gros axe important (mais un peu moins les Anglais pour ce tome).

Aux Etats-Unis, l’auteur met l’accent sur le racisme avec le personnage de George <3 qui a été mon personnage préféré. On y retrouve tellement de richesse sur le côté historique et la progression du mouvement pour les droits civiques. Le combat qui a été mené ne s’est pas fait sans heurts et sans concession. Le personnage de George incarne parfaitement cette tension.

Côté russe, j’ai développé une passion pour Dimka. Au même titre que George, il se retrouve confronté aux limites de ses convictions et doit aussi faire des choix. C’est un personnage entier et touchant. L'avènement puis la chute du communisme, rien ne sera laissé au hasard dans ce livre.

Beaucoup de sujets essentiels sont abordés dans ce livre, outre le racisme, la répression est présente partout. On y parle également de la liberté sexuelle, du handicap, de la drogue. Follett a même réussi à glisser les prémices du féminisme.

Je pourrais écrire 10 pages dessus tant il y a de choses à dire sur ce merveilleux pavé. Mais je vous recommanderai tout simplement de lire cette fresque du XXe siècle. Vous n’en sortirez pas indemne.

Lisez du Ken Follett !

Cela faisait longtemps que je voulais lire le dernier tome de la série, très bon moment de lecture.

3 tomes de prés de 3000 pages au total qui ont du demander beaucoup de recherches. Très prenant, faciles à lire, on est pris dans l'histoire sans temps mort. Je recommande ces ouvrages sans réserve.

Encore un livre passionnant qui clôture d'une belle façon cette série. La période historique abordée (1960s-1990s) est absolument fascinante ! On a beau savoir comment les choses vont se dérouler, on se met vraiment dans la peau des personnages assaillis par leurs doutes sur l'avenir.

Petit point qui m'intrigue sur ce tome : Spoiler(cliquez pour révéler)Je ne sais pas si c'est seulement lié à la période historique, mais j'ai l'impression que tous les personnages principaux ont été trompés ou ont trompé leur conjoint... Ce que je trouve un peu triste '-'

Cette trilogie est une vraie pépite littéraire ! Je recommande cependant de ne pas trop traîner à la lecture (les liens entre les différents personnages sont très très nombreux).

Bon... Je viens de finir le tome 3 de la saga. Je l'ai certes lu sans deplaisir et le contexte historique est bien documenté mais jai malgré tout moins accroché que les 2 premiers que javais devoré. Peut être une lassitude de ma part... Et jai eu limpression que les passages erotiques assez crus etaient plus nombreux, un peu faciles, chaque personnage debutant une romance par une scène de sexe.

Ce troisième et dernier tome de la saga Le siècle, sur les plus grandes guerres qui se sont déroulées durant le 20ème siècle, clôture très bien la série.

Je suis passé par toutes les émotions durant cette lecture : Joie, tristesse, impatience d'en savoir plus !

Je l'ai dévoré ce pavé de presque 1300 pages.

On y suit plusieurs personnages et familles, qui gravitent autour des plus grand personnages de l'époque, et ça c'est vraiment cool, des personnages fictifs qui côtoient des personnages réels. Et pas de moindres : Kennedy (John et Bob), Martin Luther King, Nikita Khrouchtchev, bref, que des hommes importants de cette période !

Je conseille vivement ce livre et toute la trilogie à tout ceux qui souhaitent approfondir leur connaissance de l'histoire, ou tout du moins les redécouvrir sous un nouveau jour, moins rébarbatif que l'école...

Encore une pépite cette trilogie !

Je dois admettre que j'ai trouvé ce tome final pas mal du tout mais je préfère les deux premiers. En tout cas, ce livre n'en reste pas moins un roman historique tout à fait instructif qui nous permet de découvrir les événements de la Guerre Froide entre les Etats-Unis et l'Union soviétique.