Saga Kingsbridge, Tome 4 : Les Armes de la lumière

Intéressant en ce qui concerne les informations sur la vie au 19eme siècle en Angleterre. Moins passionnant que les précédents tomes en relation avec kingsbridge.

Ouvrir un livre de Ken Follet c'est toujours la certitude de lire un bon roman et celui ci ne fait pas exception à la règle. Encore une fois l'auteur Britannique a réussi à m'attirer dans son univers du premier au dernier mot, et j'aime cette perspective de voir la ville de Kingsbridge évoluer au fil des siècles qui passent, certes le scénario ne manque toujours pas d'un petit côté manichéen avec les méchants et les injustices d'un côté et les personnages auquel on s'attache instantanément de l'autre, mais Ken Follett a un tel don d'écriture que vous ne pouvez que vous prendre de passion pour leurs histoires qui s'entremêlent, rien que l'épisode de la bataille de Waterloo est mentionnée avec une foule de détails qui vous fait penser que l'auteur ne laisse rien au hasard et connait son sujet, il ne se contente pas de créer des personnages et de les faire déambuler dans un monde approximatif, non ! Ils ont tous des caractères bien différents et un passé, un présent et un avenir , et il y en a forcément un auquel le lecteur ne peut que se comparer, j'ai aimé les voir évoluer sur plusieurs générations Spoiler(cliquez pour révéler)et voir certains comme Spade ou Amos devenir des hommes importants et trouver enfin leur juste place pour défendre des causes qui leur tiennent à cœur

Ca été dur pour moi de quitter des personnages pour lesquels j'ai ressenti beaucoup d'affection, comme Kit, Spade, Amos , Elsie ou encore Sal mais j'ai déjà hâte d'ouvrir un nouvel ouvrage de Ken Follett tant mon admiration pour cet auteur n'a de cesse de grandir, et je ne peux que vous en conseiller chaudement la lecture.

Le 4eme opus des Pilliers de la terre et encore un moyen de parcourir l'histoire de l'Europe. Chacun des volumes de cette saga permet de revoir notre histoire.

On retrouve bien le style de l'auteur et Kingsbridge. Cependant, j'ai été moins absorbée par l'histoire que dans d'autres de ses romans, j'ai moins ressenti les passions des personnages. Pourtant le livre est passé très vite et je n'ai pas trouvé qu'il y avait de longueurs.

Le dernier tome de la saga, qui conclut brillamment cette fresque historique pleine de bruits et de fureur. Napoléon et ses guerres, la révolution industrielle et le bouleversement social qu'elle crée, sont au cœur du récit. Une foule de personnages, une histoire prenante rendent la lecture addictive et passionnante. Seul bémol, une nouvelle fois, on retrouve un peu le même schéma narratif, mais au vu du travail de recherche fourni, on pardonne ce défaut !

Ken Follett continue la saga de Kingsbridge

J'adore Ken Follett mais pour ce livre je ne suis pas du tout attachée aux personnages et à leurs histoires respectives. L'écriture et la recherche historique restent cependant toujours impressionnantes. J'aime toujours autant découvrir les différentes facettes d'une époque historique grâce à cet auteur. Je suis donc déçue de ne pas avoir réussi à l"apprécier cette fois.

Quel plaisir de se plonger dans l'histoire de France et d'Angleterre tout en suivant les aventures des habitants de Kingsbridge

Pour me souvenir du livre et retenir les éléments historiques importants :

Spoiler(cliquez pour révéler)Entre 1792 & 1824

Sal et son fils Kit sont contraint de quitter leur maison pour se rendre à Kingsbridge, après que son mari ait été tué, écrasé sous une charrette du chatelain Will Riddick.

En France, c’est la Révolution et cela effraie l’Aristocratie anglaise. Bonaparte entre au pouvoir et est combattu par l’Angleterre.

A Kingsbridge, c’est le début de la Révolution industrielle : de nouvelles machines sont introduites dans des manufactures de textile, secteur capital à l’époque (Machine à vapeur, Métier Jacquard & Spinning Jenny). Les patrons méthodistes Spade & Amos doivent lutter contre la pénurie de fil, qui s’aggrave avec l’entrée en guerre de leur pays contre la France.

Le juge Hornsbeam est l’antagoniste principal. Royaliste, il est prêt à tout sacrifier pour son ambition. Il donne sa fille Debbie en mariage à Will Riddick, devenu responsable des achats pour l’armée, afin de s’attribuer ensemble des commissions et s’enrichir sur le budget de l’Armée anglaise.

Les ouvriers, menés par Sal, son amie Joanie et son frère Jarge, tentent de s’instruire afin d’améliorer leur condition. Tout va se compliquer quand le Combination Act sera voté en 1799 : il rend illégal toute réunion d’ouvrier en prohibant les grèves ou toute discussion pour améliorer les conditions sociales de la classe ouvrière et ce, en pleine période de « révolte des ménagères » (ou Gordon Riots), période qui a vu Joanie jugée puis exilée en Australie.

Une Ecole du dimanche est tout de même créée, dirigée par Elsie, la fille de l’évêque, amoureuse malheureuse du tisserand Amos, qui lui, n’a d’yeux que pour la belle Jane, qui elle, finira par épouser le vicomte Northwood afin de s’élever de sa condition (ne parvenant pas à tomber enceinte de Northwood, elle aura un enfant d’Amos). Arabella, mère d’Elsie et épouse insatisfaite de l’évêque Latimer, va jeter son dévolu sur Spade, dont elle aura un enfant illégitime, qu’elle finira aussi par épouser après la mort de son premier mari.

L’histoire passe sur une partie plus historique quand Kit est envoyé au front, en Espagne, en compagnie de son amant Roger Riddick. Sal suivra son mari, Jarge, enrôlé de force après son procès pour avoir détruit des machines avec son groupe de « Luddites » (= mouvement ouvrier qui s’opposait à l’introduction de machines industrielles telles que les métiers à tisser automatiques et qui menaçait leur emploi traditionnel. Ce mouvement a favorisé l’émergence des syndicats).

Le livre se termine sur la victoire in extremis des Anglais, alliés aux prussiens contre Napoléon, le 15 juin 1815 à Waterloo, en Belgique. Les troupes françaises sont motivées, disposent d’une cavalerie entraînée et de plus de canons que leurs opposants. Les troupes britanniques du Duc de Wellington tiennent bon jusqu’à l’arrivée tardive des forces prussiennes dirigées par Von Blücher, qui permettent de remporter la victoire.

Hornsbeam fait son mea culpa (avant de se suicider) quand il apprend que Jarge a donné sa vie pour sauver son petit fils sur le champ de bataille. Il permet même à Sal d’ouvrir une boutique dans une de ses rues ouvrières, où elle rencontre son nouveau mari, un irlandais arrivé à Kingsbridge lors des grèves pendant la période du recours aux « jaunes » (en référence aux billets de banque jaunes) : un mouvement de travailleurs peu qualifié pour remplacer les grévistes lors des conflits de travail.

Que le temps m'a paru long, peut-être est-ce dû au fait que c'est un tome 4, chose que j'ignorais et je n'ai pas lu les autres.

Malgré ça, j'ai trouvé ce roman creux.