Duma Key

Malgré que l'histoire mette un peu de temps à se mettre en place, elle reste très intéressante avec de bons personnages bien écrits et une bonne intrigue.

Le récit est assez détaillé pour que l'on s'imagine à la place du personnage principal mais parfois j'ai trouvé des passages qui l'étaient trop ce qui rallonge la lecture.

Il m'a tout de même tenu en haleine jusqu'au bout, une histoire mystérieuse et surnaturelle comme Stephen King sait si bien le faire.

Duma Key a été une merveilleuse surprise. J'ai adoré la phrase leitmotiv, qui me hante encore aujourd'hui: "Dieu vous punit toujours pour ce à quoi vous n'avez pas pensé". Si ce ne sont pas les termes exacts, je m'en excuse, je l'ai lu lors de sa sortie en France, il y a plusieurs années.

Le plus long et inintéressant roman de Stephen King que j'ai pu lire. Cet auteur était mon écrivain de prédilection grâce au roman ''danse macabre" que j'ai pu lire en cours de français lorsque j'étais au collège. Son univers et son style m'ont tout de suite plu. J'ai donc lu plusieurs romans de lui par a suite comme "La ligne verte", "Simetierre", ''L'institut" que j'ai adoré. Ce qui m'a gênée dans ce roman, en plus du nombre de pages qu'il comporte pour ce qu'il se passe dedans, c'est que l'histoire tourne en rond pendant les 3/4 du livre. J'ai pensé à l'abandonné plus d'une fois, mais n'aimant pas arrêter mes lectures, j'ai décidée de le finir.

Pour moi, 855 pages, c'était beaucoup trop pour cette histoire. J'ai lu beaucoup d'avis positifs mais aussi pas mal d'avis négatifs.

Si vous voulez vous plonger dans ce roman du King, je vous souhaite de l'aimer plus que moi.

Un bon Stephen King, sans plus, assez additif tout de même, on y retrouve ses thèmes préférés. Pas le meilleur pour moi toutefois.

C'est la deuxième fois que je lis ce livre, et je dois dire que je n'ai pas été déçu par cette relecture. On y suit Edgar qui après un grave accident se retrouve en convalescence sur l'île de Duma. Il va y faire des belles rencontres et se découvrir un incroyable talent pour la peinture, mais il va aussi rencontrer le "mal". Une belle histoire humaine comme Stephen King le fait si bien.

Un univers terrifiant et pourtant tellement attirant...

Comme souvent chez King, des personnages imparfaits mais tellement attachants.

Je recommande vivement ce livre.

Personnellement, je me suis évadée à chaque moment de lecture.

Un véritable plaisir

Duma Key, île enchanteresse mais dangereuse. Eh oui, le paradis se mérite... ou n'est-ce qu'un mirage et ne vaut-il pas mieux fuir ce qui est trop séduisant ?

Stephen King s'attache tout particulièrement aux personnages et aux rapports humains, cette fois. Point d'action ou de rebondissements, ce roman génère d'autres sensations, et pas des moindres.

La force de l'amitié, les rapports filiaux, la vie, tout simplement.

Un livre à déguster en prenant son temps.

Aprés le génial Histoire de Lisey, difficile d'enchaîner sur quelque chose d'aussi bon pour Stephen King. Avec Duma Key, il nous offre tout de même un bon petit livre…

Petit car mineur. Parceque bon, 850 pages, c'est déjà du beau pavé. C'est ici l'histoire d'Edgar Freemantle qui nous est conté. A prés de 50 ans, il est en instance de divorce. Il faut dire qu'aprés un grave accident, cet entrepreneur en bâtiment est ressorti bien atteint, sujet à de violentes crises de colére, et avec un bras en moins. Son médecin lui conseille donc d'aller se ressourcer au soleil. Il rejoint alors la Floride et le petit coin de Duma Key où il va rapidement prendre plaisir à peindre. Il rencontre au passage ses voisins, la vieille dame Elizabeth Eastlake qui n'a plus toute sa tête, et son aide Jérôme Wireman. Ce qui est étonnant, c'est qu'il semble que ses peintures ont un étrange pouvoir…

On sait que King prend son temps pour poser ses histoires, ce qui vaut souvent à ses livres d'être considéré comme « trop long ». C'est plus que jamais le cas ici tant l'élément fantastique semble inoffensif durant 500, voir 600 pages. Et pendant ce temps, on nous décrit essentiellement ce pére de famille un peu perdu, qui se retrouve par la force des choses éloigné d'une femme qui lui en veut énormément et de ses 2 filles, même si la derniére reste en contact régulier avec lui. La force de King étant de réussir à faire vivre ses personnages par moult description et une caractérisation poussée, cela fonctionne mais cette fois, on s'ennuie parfois un peu. Malgré tout, on se laisse emporter et l'ambiance qui se dégage du livre fonctionne.

Dommage que certains personnages secondaires ne soit là que pour dépanner à l'occasion et que le livre se termine un peu trop vite, accélérant l'action dans les derniére pages. Une résolution d'ailleurs elle aussi un peu décevante même si cela est aussi est une habitude de l'auteur. Reste tout de même un bon moment à passer.

Encore une fois, Stephen King fait preuve d'une formidable originalité dans cette histoire dont l 'immersion est effective dès les premières lignes.

On a du mal à lâcher ce bouquin tant l' addiction est puissante, et par moments il m'a rappelé "Ça". Non pas par des similitudes au niveau du scénario, mais par l'effort demandé au lecteur lors de certains passages.

King ne nous mâche pas le travail, et certaines situations, que l'on peut qualifier d'étonnantes, voire certains dialogues nécessitent un effort de compréhension et parfois même d'interprétation.

Je ne conseille pas ce roman pour qui souhaite découvrir l'œuvre immense de Stephen King.

Je pense qu'il faut se familiariser un minimum avec son style d'écriture et les univers qu'il propose, et s'orienter vers des romans plus conventionnels et des scénarios moins alambiqués ou étranges.

Il serait réellement dommage de passer à côté d'un écrivain majeur (de génie) de la littérature américaine.

Edgar Freemantle a vécu une première vie de riche entrepreneur en bâtiment avec ses deux filles et sa femme jusqu’au jour où une grue mobile écrase son pick-up dans laquelle il se trouvait. Il survit à ce terrible accident avec un bras manquant, une hanche en miettes, des séquelles cérébrales. Sa seconde vie débute sans sa femme, loin de ses filles et de ses amis. Sur les conseils de son psychothérapeute, il quitte le Minnesota et s’installe sur l’île de Duma Key, à moitié habitée, et se met à peindre.

Voici un bon Stephen King. Pas excellent mais un bon Stephen King. Comme à son habitude, l’auteur prend son temps pour installer son histoire et les personnages, puis doucement et sûrement de petites touches de fantastique apparaissent pour exploser en fin de roman. Je me suis laissée portée par le récit, bercée par les lumières du golfe et le ressac des vagues sur les coquillages car, en effet, il y a peu d’actions. C’est un roman à lire lentement afin de s’imprégner de l’ambiance, de l’interaction entre les personnages.