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— J’ai épousé un monstre ! se lamente lady Isidore Cosway auprès de ses amies.
Son mari, qu’elle a épousé par procuration à l’âge de douze ans, est enfin rentré d’Afrique. Et il est superbe - du moins si l’on aime le style sauvage aux cheveux longs. Mais il se refuse à l’honorer. Car ce baroudeur adepte de la méditation et du contrôle de soi est prêt à annuler le mariage s’ils ne sont pas faits l’un pour l’autre. Toutes ces fadaises désespèrent Isidore qui ne sait qu’une chose : à vingt-trois ans, elle est toujours vierge ! Peut-on lui reprocher d’être curieuse ? Non ! Alors puisqu’un mariage consommé ne peut être annulé, c’est décidé : d’une manière ou d’une autre, son nigaud de mari tombera dans son lit…
« — Voudriez-vous m’embrasser pour me souhaiter bonne nuit, je vous prie ? demanda-t-elle.
— Vous embrasser ?
— Oui. C’est une habitude chez les couples mariés.
Elle crut qu’il allait répondre qu’ils n’étaient pas mariés, mais il n’en fit rien. Il s’avança d’un pas, baissa la tête et l’embrassa.
Le baiser, un peu mécanique, ne dura pas plus d’une seconde. Isidore eut l’impression fugace de lèvres fermes, d’un parfum masculin légèrement épicé. Mais déjà il s’était redressé.
Elle le regarda avec un clignement d’yeux surpris. C’était loin d’être le feu d’artifice qu’elle attendait.
— Diantre, bougonna-t-il.
— Pardon ?
— Ce n’était pas votre premier baiser, n’est-ce pas ?
— En fait, si. Quoique…
Elle préféra en rester là. Pourquoi avait-elle refusé ses lèvres tant de fois ? Au final, un baiser n’avait rien de spécial.
Il s’approcha de nouveau.
— Ce n’est rien, s’empressa-t-elle d’ajouter, devinant son intention de recommencer.
Cette fois, les bras de Siméon s’enroulèrent lentement autour d’elle, et elle eut le temps de voir les facettes de son visage, son regard plongé droit dans le sien, son corps penché au-dessus d’elle… Et cette fois, lorsqu’il posa ses lèvres sur les siennes, elles ne fuirent pas aussitôt.
Elle avait vu des couples s’embrasser. Elle savait que cela se faisait la bouche ouverte, que les femmes étreignaient leur partenaire comme si leurs jambes se dérobaient sous elles.
Elle savait tout cela et pourtant…
Les lèvres de Siméon s’étaient faites autoritaires. Rien à voir avec une fugace caresse. Il cala les mains contre le mur, tout en plaquant son corps contre le sien avec tant de fougue qu’elle en eut le souffle coupé. Puis leurs bouches s’offrirent l’une à l’autre, et une flamme dévorante embrasa Isidore. Elle frissonna et laissa échapper un murmure indistinct, puis un petit cri. Lorsque leurs langues entamèrent une danse sensuelle, son esprit chavira, et elle noua les bras autour du cou de Siméon. Adieu, ses plans de séduction, son rôle de fragile jeune mariée anglaise.
— Oui, murmura-t-elle contre sa bouche, cambrée vers lui.
Il l’attira un peu plus encore contre lui, et un autre petit gémissement monta de la gorge d’Isidore. Capturant de nouveau ses lèvres, il la plaqua contre le mur. Elle voulut ouvrir les yeux, mais le désir la submergeait, balayant son esprit logique et sa volonté. Elle ne pouvait que s’accrocher à lui et s’abandonner à cette délicieuse étreinte, s’enhardissant peu à peu, répondant aux bruits de gorge sourds de Siméon.
Il finit par détacher ses lèvres des siennes.
— Était-ce votre premier baiser ? s’enquit-elle quand elle fut de nouveau capable de parler.
Il garda le silence un moment. Les flammes dans l’âtre jetaient une cascade de reflets sur ses boucles. La moitié de son visage disparaissait dans la pénombre.
— Non, finit-il par confesser d’une voix posée.
— Ah.
Bien sûr, il avait de l’expérience en la matière. Comment aurait-il pu, sinon…
— C’était mon deuxième, ajouta-t-il. Le premier remonte à quelques instants, mais je ne suis pas sûr qu’ils appartiennent à la même catégorie.
Sur ces mots, il sortit, et la porte se referma dans un tourbillon d’air du soir. »
J'ai apprécié les personnages dont je me suis plus attachée que ceux des précédents tomes. Je ne suis toujours pas persuadée de réellement accrocher à l'écriture de l'auteure, que je connais pourtant dans d'autres romans.
La saga "Les duchesses" se poursuit avec Isidore que j'ai adoré suivre. J'avais peur que cela s’essouffle mais j'aime toujours les histoires que nous conte l'auteure.
Plus j'avance dans cette série et plus je prends de plaisir à cette lecture ! Encore une belle histoire avec des personnages très attachants ! Mais j'avoue que depuis le début j'ai hâte de connaître l'histoire de la duchesse de Beaumont puis celle du duc de Villiers ! Soit le tome 5 et le tome 6 ! Eloïsa James a su en quatre tomes nous mettre en appétit ! Lol !
On ne connait pas très bien Isidore dans les tomes précédents, dans celui de Harriet elle est au début scandaleuse mais se rend compte qu'elle est beaucoup plus sage qu'elle ne le pensait. Ici, on apprend à la connaître et on apprécie ça, son mari, Siméon est un peu perché mais attachant. Je me rends compte que pour chaque duché, la duchesse douairière est souvent une harpie aigrie, ce qui est vraiment bien pour l'histoire mais pas tellement pour ma tranquillité d'esprit.
Ce tome ci est celui que je préfère le moins sur les 4 déjà lus. L'histoire ne m'a pas emballée, les personnages sont énervants de par leur philosophie et leur naïveté. J'ai trouvé que le tout manquait d'entrain. J'apprécie par contre les flashs sur Jemma, Beaumont et Villiers. Dommage que je n'ai pas encore les tomes suivants, j'attends leur histoire avec impatience en espérant ne pas être déçue
Une histoire qui sort un peu de l'ordinaire mais je dois dire que Cosway est assez agaçant avec sa philosophie zen. Je l'ai trouvé très naïf et parfois un peu bête.
Ses parents sont horribles et je l'ai également trouvé irresponsable pour être parti si longtemps sans se soucier de sa famille.
Bref, ce n'est pas mon personnage préféré de la saga et ce tome-ci n'est pas mon préféré.
Lui et Isidore ne savent pas ce qu'ils veulent et ne cessent de changer d'avis à propos de leur couple.
Spoiler(cliquez pour révéler)Il a quand même failli abandonner sa femme parce qu'elle suscitait trop d'émotions en lui.
Résumé
— J’ai épousé un monstre ! se lamente lady Isidore Cosway auprès de ses amies.
Son mari, qu’elle a épousé par procuration à l’âge de douze ans, est enfin rentré d’Afrique. Et il est superbe - du moins si l’on aime le style sauvage aux cheveux longs. Mais il se refuse à l’honorer. Car ce baroudeur adepte de la méditation et du contrôle de soi est prêt à annuler le mariage s’ils ne sont pas faits l’un pour l’autre. Toutes ces fadaises désespèrent Isidore qui ne sait qu’une chose : à vingt-trois ans, elle est toujours vierge ! Peut-on lui reprocher d’être curieuse ? Non ! Alors puisqu’un mariage consommé ne peut être annulé, c’est décidé : d’une manière ou d’une autre, son nigaud de mari tombera dans son lit…
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