Saga Kingsbridge, Tome 4 : Les Armes de la lumière

Pour me souvenir du livre et retenir les éléments historiques importants :

Spoiler(cliquez pour révéler)Entre 1792 & 1824

Sal et son fils Kit sont contraint de quitter leur maison pour se rendre à Kingsbridge, après que son mari ait été tué, écrasé sous une charrette du chatelain Will Riddick.

En France, c’est la Révolution et cela effraie l’Aristocratie anglaise. Bonaparte entre au pouvoir et est combattu par l’Angleterre.

A Kingsbridge, c’est le début de la Révolution industrielle : de nouvelles machines sont introduites dans des manufactures de textile, secteur capital à l’époque (Machine à vapeur, Métier Jacquard & Spinning Jenny). Les patrons méthodistes Spade & Amos doivent lutter contre la pénurie de fil, qui s’aggrave avec l’entrée en guerre de leur pays contre la France.

Le juge Hornsbeam est l’antagoniste principal. Royaliste, il est prêt à tout sacrifier pour son ambition. Il donne sa fille Debbie en mariage à Will Riddick, devenu responsable des achats pour l’armée, afin de s’attribuer ensemble des commissions et s’enrichir sur le budget de l’Armée anglaise.

Les ouvriers, menés par Sal, son amie Joanie et son frère Jarge, tentent de s’instruire afin d’améliorer leur condition. Tout va se compliquer quand le Combination Act sera voté en 1799 : il rend illégal toute réunion d’ouvrier en prohibant les grèves ou toute discussion pour améliorer les conditions sociales de la classe ouvrière et ce, en pleine période de « révolte des ménagères » (ou Gordon Riots), période qui a vu Joanie jugée puis exilée en Australie.

Une Ecole du dimanche est tout de même créée, dirigée par Elsie, la fille de l’évêque, amoureuse malheureuse du tisserand Amos, qui lui, n’a d’yeux que pour la belle Jane, qui elle, finira par épouser le vicomte Northwood afin de s’élever de sa condition (ne parvenant pas à tomber enceinte de Northwood, elle aura un enfant d’Amos). Arabella, mère d’Elsie et épouse insatisfaite de l’évêque Latimer, va jeter son dévolu sur Spade, dont elle aura un enfant illégitime, qu’elle finira aussi par épouser après la mort de son premier mari.

L’histoire passe sur une partie plus historique quand Kit est envoyé au front, en Espagne, en compagnie de son amant Roger Riddick. Sal suivra son mari, Jarge, enrôlé de force après son procès pour avoir détruit des machines avec son groupe de « Luddites » (= mouvement ouvrier qui s’opposait à l’introduction de machines industrielles telles que les métiers à tisser automatiques et qui menaçait leur emploi traditionnel. Ce mouvement a favorisé l’émergence des syndicats).

Le livre se termine sur la victoire in extremis des Anglais, alliés aux prussiens contre Napoléon, le 15 juin 1815 à Waterloo, en Belgique. Les troupes françaises sont motivées, disposent d’une cavalerie entraînée et de plus de canons que leurs opposants. Les troupes britanniques du Duc de Wellington tiennent bon jusqu’à l’arrivée tardive des forces prussiennes dirigées par Von Blücher, qui permettent de remporter la victoire.

Hornsbeam fait son mea culpa (avant de se suicider) quand il apprend que Jarge a donné sa vie pour sauver son petit fils sur le champ de bataille. Il permet même à Sal d’ouvrir une boutique dans une de ses rues ouvrières, où elle rencontre son nouveau mari, un irlandais arrivé à Kingsbridge lors des grèves pendant la période du recours aux « jaunes » (en référence aux billets de banque jaunes) : un mouvement de travailleurs peu qualifié pour remplacer les grévistes lors des conflits de travail.

Que le temps m'a paru long, peut-être est-ce dû au fait que c'est un tome 4, chose que j'ignorais et je n'ai pas lu les autres.

Malgré ça, j'ai trouvé ce roman creux.

Comme à chaque fois que j'ouvre un livre de Ken Follett, je suis emporté par l'histoire et les personnages. Il y a toujours le méchant à qui on aimerait bien tordre le cou pour qu'il arrête enfin de persécuter les autres.

Il faut dire que les armes de la lumière m'a un peu moins séduite car je ne suis une grande fan de l'époque de Napoléon Bonaparte mais cela reste malgré cela un très bon livre.

Deuxième roman que je lis de cet auteur, je n'ai pas été déçu. Ken Follett est vraiment un auteur très doué pour ce qui est de raconter l'histoire. On sent tout le travail de documentation et de recherche derrière ce roman, avec une vraie volonté d'être fidèle à l'Histoire. On apprend pleins de choses sur les conditions ouvrières des anglais et sur les batailles contre Napoléon. J'ai trouvé cela très intéressant, car on peut ainsi véritablement travailler l'histoire d'une manière divertissante et intéressante. Les personnages sont bien décrits, on les comprend et on se plonge dans l'histoire. Un très bon roman qui m'a beaucoup plu !

C'est toujours avec une certaine impatience que j'attends la sortie d'un roman de Ken Follett, qui est un auteur "valeur sûre" pour moi, et j'ai dévoré ce nouveau roman.

Alors bien sûr, ayant lu un certain nombre de romans de cet auteur et tous ceux de la série "Kinsbridge", quelques éléments de l'intrigue sont prévisibles mais cela reste un excellent moment de lecture.

J'ai adoré l'histoire, les personnages et le contexte historique, à savoir la fin du XVIIIe siècle et les évolutions liées au début de la "révolution industrielle" et l'impact de la Révolution française et du Premier Empire en Angleterre.

Une plongée merveilleuse dans l'Angleterre de la fin du 18ème et début du 19 ème siècle. L'ère industrielle prend de court les paysans des alentours de Kingsbridge les obligeant à s'adapter pour survivre. La plume de l'auteur est toujours aussi agréable, aucun passage n'est en trop, les personnages sont attachants ou détestables, jamais caricaturaux.

Une merveilleuse fresque historique ! La complexité des personnages et la manière de l'auteur de s'approprier les événements historiques m'ont beaucoup emballé !

C'est simple. Vous prenez des riches et des pauvres, des méchants et des gentils, des oppresseurs et des opprimés. Vous placez le tout dans le contexte de la révolution industrielle et la conquête napoléonienne. Et vous avez cette superbe épopée qui se déroule de 1792 à 1824. Sous la plume de Ken Follett, cela devient un excellent roman historique dans lequel une multitude de personnages se côtoient , s'aiment et se déchirent. J'ai adoré découvrir ce roman autant que les trois autres de cette fameuse saga, bien que certains passages, comme les descriptions des batailles, sont un petit peu longues. Je me suis attachée aux personnages qui sont authentiques et tout blanc ou tout noir. Donc si vous aimez les romans historiques, les grandes épopées, le histoires qui se finissent bien après de multiples rebondissements et coups bas, foncez; vous ne le regretterez pas ...

Le natif de Cardiff oppose les méchants riches aux gentils pauvres , fait la part belle aux injustices, à la terre , aux commerces de l’époque et , bien entendu, l’amour occupe une place de choix . Même si certains lieux sont fictifs ( Kingsbridge et sa cathédrale n’existent pas …) , Follet s’appuie sur des faits historiques rigoureusement bien traités dans les moindres détails …

Le talent de conteur de l’auteur de 74 ans reste un des meilleurs du genre …

Ses (nombreux) personnages m’ont en tout cas transporté tout au long des 785 pages et j’ai la faiblesse de penser que je ressors de cette lecture enrichi de plus de connaissances ….

On se regale de la revolution industrielle, au sens europeen plus largement.

C est passionnant une fois raconté par Ken Follett.