Le Fou et l'Assassin, Tome 4 : Le Retour de l'assassin

Quand on lit toute la saga, certains tomes sont plus 'longs' dans les descriptions que d autres, car on nous partage des lieux et regles.

Celui ci en fait partie, mais en échange on retrouve beaucoup d autres personnages : il centralise un peut.

D ou ce rythme certes un peu plus calme, mais alors on admire l auteur pour tous ces recits qui se tiennent entre eux, ce monde si captivan

Une suite 4 dans la lignée des 3 précédents. Je n'ai pu décrocher, même s'il peut sembler plein de longueurs, de langueur, ce récit reste toujours égal depuis le début pour moi, un homme qui ne cesse de se débattre ave sa souffrance, pensant toujours faire ce qu'il doit faire le moment venu et observant ensuite toutes les conséquences de ses actes sur le monde entier qui l'entoure.

Catalyseur n'est pas qui veut.

Un vrai régal pour moi, au dépend de ma pal qui semble trépigner derrière, mais je fais la sourde oreille, incapable de quitter Fitz et son univers.

(...)

Qui est Romarin, sans mentir ?! On nous l'évoque depuis le début, mais c'est bien le seul personnage qui n'est absolument jamais présent. Et Romarin n'est pas égale à Thym, Gris, Doré ou autre Granit !

C'est vraiment étonnant que cette femme, qui a une fonction importante sur le papier, ne figure jamais, n'ai aucune ligne de dialogue.

Un mystère.

Malgré encore quelques longueurs, ce tome est nettement plus intéressant, je commence à retrouver un peu de l'allant des premiers cycles.

Les piliers d'art prennent une place prépondérante et permettent à l'auteur de relier les différentes parties de son univers.

C'est agréable de retrouver d'anciens personnages !

Je reste un peu sur ma faim, car je veux absolument savoir ce qui arrive à Abeille, tome un peu lent, comme Fitz, la plupart du temps. Fort heureusement, on retrouve ici le fou, et c'est plaisant, car j'apprécie particulièrement ce personnage aux multiples facettes. On découvre vers la fin, Kelsingra et sa magie, ce qui permet de faire patienter un peu le lecteur quant à la suite. Rien à redire à la lecture et le phrasé de Sylvain Agaësse, qui m'a permis de m'immerger dans l'histoire sans trop de complications. Je vais cependant faire une petite pause dans cette série, car d'autres envies de lectures dans la PAL me font de l'œil.

Fitz reprend enfin les choses en main. Ca fait plaisir. La chasse est lancé et et l'on redécouvre Kelsingra.

Au passage, on en apprends un peu plus sur l'art, les dragons et l'argent.

Reste que le fou, ou plutôt Ambre, n'en fait qu'à sa tête. Il est beaucoup plus égocentrique, manipulateur que dans mes souvenirs des précédents cycles.

Ce tome est en demi-teinte pour moi. Encore une fois je le trouve un peu lent et le Fou m'insupporte la plupart du temps. Cependant j'ai beaucoup aimé retrouver des personnages des autres séries, j'ai surtout adoré la fin.

Les Serviteurs continuent leur inexorable avancée vers Clerres mais Fitz ne peut rien faire, désormais devenu une grande figure à la cour de Castelcerf.

Séparé d'Abeille, qu'il croit définitivement morte, il se prépare, s'entraîne au combat, étudie des crates. Le prince Loinvoyant partira en mission diplomatique dans une lointaine contrée, telle est la version officielle de son voyage.

Robin Hobb, pour cette fin de tome (aux USA), met en place le retour total de Fitz dans l'épopée qui suivra. Un opus intermédiaire, donc, dans lequel on apprend surtout beaucoup à propos du Fou et de ce qu'il a vécut.

Enfin on peut le dire... L'aventure est prête à recommencer !

Je suis tout de même très déçue de cette troisième série sur l’AR. Il ne se passe strictement rien depuis le premier tome… Que l’histoire se mette en place, cela va de soi, mais là j’ai lu les deux tiers et on fait du sur-place! En dehors d’un Fitz que je ne reconnais absolument pas, et d’un ennui terrible, abrutissant de ses remords de ne pas avoir protégé sa fille ; et d’un Fou INSUPPORTABLE (ca y est, je ne peux plus l’encadrer, moi qui l’aimais bien dans les deux séries d’origine…) car oui il est totalement égoïste, égocentrique, larmoyant, s’auto-victimisant, menteur, capricieux tel un enfant de sept ans… je n’arrive pas à comprendre pourquoi aucun personnage (en particulier Fitz) ne lui fait fermer sa bouche ! Dans ce tome, c’est la quintescence…

Tome décevant dans sa globalité, aucune avancée. Mis à part que c’est sympathique car nous apprenons pas mal de choses sur les Pierres, l’Art, le sang de Dragon etc.

Ça y est l’assassin est vraiment de retour. Plus on tourne les pages et plus le rythme est soutenue. La fin est superbe et inattendue.

Cette fois, c'est bel et bien le retour de l'assassin. Comme annoncé dans le titre, Fitz va défier son roi pour retrouver sa fille...

Et donc, tout au long de ce tome, on va suivre essentiellement Fitz, rassemblant les indices pour retrouver sa fille, alors que celle-ci est toujours emmené vers Clerres. En dire plus reviendrait à spoiler donc je me contenterais de dire que le roman est sacrément prenant, et qu'il ne va, certes, pas faire décoller les événements de maniére folle, mais ça n'a jamais été le cas de la saga. On avance par petit bout, tranquillement, sans forcément de grands moments de bravoure. Ce n'est pas dans l'ADN de la série de Robin Hobb. Et ça n'est toujours pas. Ici, on atteindra sans but, même si ça prend des jours. Et le résultat est, ici, une fois de plus, totalement convaincant !