Pétronille

J’ai déjà lu quelques romans de cette autrice que j’ai bien aimé alors quand j’ai vu une offre dans ma librairie qui me permettait d’avoir un livre gratuit, j’ai tout de suite choisi celui-ci.

C’est une roman très courte et addictif mais je n’ai pas réussi à me plonger dans l’histoire et la fin ne m’a pas fait changer d’avis.

Dommage

Bonjour Pétronille,

Je suis Croquignolle et j'aime votre liberté.

J'aime votre manière de profiter de chaque instant, de vivre l'instant présent, de déguster le champagne en compagnie de Dame Nothomb, de la laisser en plan quelque temps et de la retrouver à nouveau; vous, un peu changée, totalement détachée; elle, si dépendante.

J'aime votre talent à composer une oeuvre littéraire tout en semblant si lointaine de votre ouvrage.

J'aime votre soif de vivre et d'indépendance qui pourtant vous maltraite et vous secoue.

Bonjour Amélie,

Je suis Croquignolle et j'aime votre manière d'écrire.

Celle qui vous permet de vous révéler à nous tout en vous cachant, celle dont l'intelligence des mots vient titiller ma curiosité d'âme, celle qui vous rend vulnérable tout en confirmant votre force, celle qui me ravit à longueur de romans.

Merci de ce texte pétillant et intime comme les bulles de Veuve-Cliquot. Il m'a transportée et ravie comme une source qui apaise toutes les soifs.

Un peu spécial, ces soirées de beuverie! mais de l'humour dans les réflexions des deux personnages, l'un est réel? l'autre fictif? Chacun pensera ce qu'il veut, mais cette amitié entre elles deux, bien que particulière, Amélie ne lâche pas Pétronille.

Première lecture de Nothomb … et quelle déception. Il faut l’avouer, je suis complètement passée à côté de ma lecture. Je n’ai pas compris le but de ce livre qui parle de copines de beuverie. Je n’ai rien ressenti. J’ai trouvé le personnage très égocentrique. Bref je n’ai pas adhéré à son univers. Désolée pour les fans de l’auteur, mais j’ai détesté ma lecture.

Un roman typique d'Amélie Nothomb, où on la rencontre sous un jour nouveau: gaie, fraiche, pétillante, à travers cette histoire d'amitié un peu alambiquée, vécue autour de l'ivresse et la gaité du champagne partagé. Mais si ce n'est pas alambiqué, ce n'est plus du Nothomb!

J'aime toujours autant lire Amélie Nothomb. Ce roman n'échappe pas à cela, l'intrigue est très prenante.

Une drôle d'histoire d'amitié entre notre auteur et une jeune plume rencontrée lors d'une séance de dédicace.

Autant j'ai aimé notre auteure, autant j'ai souvent trouvé Pétronille assez antipathique.

J'ai eu l'occasion de la rencontrer lors d'une dédicace, j'aime beaucoup cet auteur....

Décidément, je n'ai pas trouvé ce petit roman léger comme une bulle de champagne. Bien au contraire, il est franchement indigeste. On oscille entre pédantisme et nombrilisme dans cette histoire futile et prétentieuse qui n'a pas réussi à me captiver un seul instant. Amélie Nothomb pérore encore et encore, tandis que l'on s'enfonce dans un ennui toujours plus profond. La fin, inepte, est finalement comme le roman tout entier. On ne m'y reprendra plus.

Un Nothomb que j'ai dévoré avec plaisir, et qui nous offre ce que l'on aime rencontrer dans ses œuvres : des personnages aux caractères particulièrement décalés, une narration arborant un langage alambiqué, et un récit qui nous amène à nous poser bon nombre de questions.

On retrouve ici comme narratrice et personnage principal Mme Nothomb elle-même, dans un autoportrait romancé n'hésitant pas à tourner en dérision ses origines aisées et ses racines ainsi que ses goûts et ses décisions.

Un personnage frais et perché, à l'instar de l'auteure elle-même, qu'il est plaisant de suivre même si on ne la comprend pas toujours.

Sa si bonne entente avec le personnage de Pétronille semble totalement incongrue tellement cette femme est diamétralement opposée à elle.

J'ai d'ailleurs quand même eu énormément de mal à comprendre la fascination d'Amélie pour Pétronille, son admiration, et parfois simplement son amitié, car clairement cette femme est relativement détestable ! Elle qui dénonce autant que faire se peut le dédain et la supériorité des gens « de la haute » en fait pourtant tout autant preuve et ce à bien des moments. Son comportement est bien souvent méprisant, ses remarques acerbes, et ses choix égoïstes. Difficile ainsi pour moi d'éprouver un quelconque attachement ou une once d'empathie envers ce personnage arrogant, et ce même lorsqu'elle se trouve dans des périodes de grande difficulté.

Se fondant sur la rencontre réelle entre Amélie Nothomb et l'auteure Stéphanie Hochet – sous les traits ici donc de Pétronille – , ce récit mêle si bien souvenirs véridiques de l'auteure et pure fiction que l'on vient à s'interroger tout du long (ou presque) sur la véracité des événements, des diverses rencontres de ces deux femmes de caractère, de l'existence des différents auteurs cités au fil du texte.

Pour ma part, cela m'a donné envie de fouiller un peu plus, de rechercher des articles ou interviews concernant l'écriture de ce livre, le ressenti de Stéphanie Hochet face à son portrait de papier, ou encore des affirmations ou dénégations des faits décrits.

Ma curiosité a également été bien piquée par le récit de l'interview rocambolesque de Vivienne Westwood qu'elle mène dans le roman, sur laquelle j'ai évidemment ensuite cherché des informations ; je ne gâcherai pas le questionnement, je laisse à ceux que cela intéresserait le soin d'aller regarder ça. ;)

Ce roman est par ailleurs un texte qui donne soif ! On y retrouve la fascination d'Amélie Nothomb pour le champagne, qu'elle nous dépeignait déjà fortement dans "Barbe Bleue". Ses descriptions très imagées de chaque cuvée qu'elle déguste et de ses sensations sont, telle cette boisson, pétillantes à souhait, et nous donnent bien envie d'une petite flûte à trinquer avec elle.

En revanche, la fin nous laisse plutôt sur notre faim. On est emporté par une succession d'événements, d'interrogations, et pouf ! en deux pages un gros revirement abrupt nous arrive en pleine poire sans demander son reste.

Ce n'est pas du tout une mauvaise fin, mais elle est si rapide et surprenante qu'on ne sait pas trop qu'en penser sur le moment.

Bien que mettant en scène un personnage assez antipathique, "Pétronille" se range pour moi dans les bons et intéressants Nothomb.