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" J'avais seize ans. Je ne possédais rien, ni biens matériels, ni confort spirituel. Je n'avais pas d'ami, pas d'amour, je n'avais rien vécu. Je n'avais pas d'idée, je n'étais pas sûre d'avoir une âme. Mon corps, c'était tout ce que j'avais."
Lorsque j'ai commencé la lecture de ce roman, je ressentais comme une gêne dont la compréhension m'échappait totalement. Puis, au fil des pages, j'ai ressenti une profonde indignation et vers la fin, de la joie mêlée de mépris. Autant dire que ce roman m'en aura fait voir de toutes les couleurs ! Je l'ai bien aimé, surtout ce côté un peu psychologique, cette étude de l'être humain, de l'adolescent plus particulièrement.
J'ai beaucoup aimé ce livre et honnêtement j'ai souri à la fin. Je comprends aussi ceux qui n'ont pas aimé parce que le sujet du roman est particulier et très malsain quand on y pense. Je recommande quand même car la psychologie des personnages est vraiment excellente.
Il y a des histoires qui nous émeuvent, nous indignent, nous interrogent... Celle-ci m'a laissée complètement indifférente. Le style d'écriture soigné m'a plus conquise que l'intrigue elle-même. On nous vend de la manipulation et une amitié toxique, mais il n'en est rien, l'héroïne sait pertinemment que son "amie" est mythomane et elle met simplement 100 pages à réagir. Je n'ai pas suffisamment ressenti l'influence de Christa sur Blanche pour croire à cette fin.
Cette histoire de manipulation adolescente m'a fascinée.
L'histoire d'une jeune fille tout à fait ordinaire qui se retrouve manipulée par une autre, Christa. Amélie Nothomb installe dans ce livre une ambiance malsaine à tel point qu'on y croit vraiment.
Récit court et simple sur l'amitié branlante de deux adolescentes. Premier Nothomb que je lis et agréablement surpris par sa façon de dérouler une histoire basique qui prend toute son authenticité grâce à son écriture qui, sans égo ni chichis, décortique la toxicité et nous renvoie à un potentiel vécu : exister à travers les yeux d'un.e autre car impression d'être inférieur à lui.elle. La nervosité des situations explorées par l'autrice peut même prêter au rire tant le jeu déployé ici est macabre et surtout extrêmement juste. C'est un récit puissant car il ne cherche justement pas à l'être, il le devient juste par une construction qui va crescendo. Très bon.
Les manipulateurs pervers narcissiques vu par Amélie Nothomb. Elle se met à la place de la victime, qui ouvre les yeux une fois que c'est trop tard.
J'ai eu pitié de Blanche, elle se fait piétiner par cette soi-disant amie.
En ce qui concerne Christa, si je l'avais eu sous la main, je lui aurais passé l'envie de se comporter ainsi. L'inconvénient, c'est que ces personnes s'érigent toujours en victimes.
J'ai aimé ce roman qui nous plonge dans la noirceur de la manipulation psychologique.
Je recommande, l'auteur a réussi à bien identifier ce mauvais trait de caractère.
Antéchrista est un joli roman sur les difficultés de l'adolescence, de l'amitié, des relations familiales, avec tout de même une certaine légèreté qu'Amélie Nothomb sait amener avec son style.
Chaque année, un livre d'Amélie Nothomb est édité. Ils paraissent à la même époque, sont faciles à lire et ne demandent pas d'effort intellectuel démesuré. Avec Antéchrista, Nothomb décrit de façon simple les affres de l'adolescence via les yeux de Blanche. Certaines jeunes lectrices pourront s'identifier à Blanche à travers des retournements de situation qui permettent de maintenir l'attention du lecteur. Blanche essaie d'analyser objectivement tout ce qui se passe autour d'elle et en elle. Nothomb a la capacité de décrire avec un humour acerbe et faussement naïf des situations atypiques à partir de sujets anodins. On retrouve l'univers Nothomb avec un certain humour, un fond de mythomanie, une jalousie ravageuse, un gout au masochisme, un soupçon de perversité et de sadisme, le tout dans un dosage parfois efficace.
Antéchrista décrit la frustration et le désespoir d'une adolescente en quête d'amour et d'amitié et comment une personne peut dominer et manipuler les autres. Toutefois, c'est un peu simpliste. Il n'y a rien de convainquant concernant la facilité avec laquelle les parents de Blanche sont conquis par Christa et comment ils se retournent contre leur propre fille, rien non plus sur la personnalité de Blanche qui se laisse manipuler. Les évènements restent également désespérément fades. Nothomb a un style très inégal, certains passages sont bien écrits, d'autres sont bâclés avec des phrases mal construites et un style plat.
De nombreux épisodes seraient autobiographiques. Ce roman est en fait une autofiction, mélange d'autobiographie « romancée » et de fiction. Ce genre se caractérise par la présence d'un « pacte autobiographique » qui impose “l'homonymat” entre l'auteur, le narrateur et le personnage principal, et d'un pacte romanesque dans la mesure où les textes se voient attribués le terme de “roman” sur la première de couverture. Nothomb utilise la forme littéraire du roman pour parler de sa vie mais elle n'indique pas qu'il s'agit d'une autobiographie, et encore moins de mémoires, sauf lors de ses interviews. Elle romance sa vie, ce n'est donc pas une autobiographie à proprement parlé. le pronom utilisé est toujours « je » et la vision utilisée dans le roman se trouve inévitablement limitée à ce que le narrateur est sensé voir, entendre ou comprendre.
Amélie Nothomb poursuit ici avec son goût des humiliations parfois exquises que peuvent faire subir ceux que l'on admire. Il s'agit ici d'un roman typique d'Amélie Nothomb, reprenant ses thèmes favoris, certains adolescents pourront s'y reconnaitre.
Comme Houellebecq, elle construit ses histoires dans une société moderne axée sur la consommation et dans laquelle l'individu est plus ou moins empêtré. Alors que Houellebecq construit une critique sociale, Nothomb réduit son attention sur un unique thème, l'apitoiement sur soi-même.
Y a-t-il besoin de présenté et de vous parler de cette autrice? Non. Tout le monde la connaît. J'en ai déjà lu quelques uns. J'ai apprécié la plupart d'entre eux pour le moment. Il m'en reste d'autres à lire. Pour celui-ci, rien qu'au résumé, je savais qu'il allait me parler et me plaire. Connaissant la plume de Amélie Nothomb, je n'avais aucune inquiétude.
On a deux personnages principaux qui peuvent paraître clichés : la fille la plus populaire de la fac (Christa) et la fille discrète (Blanche). Cette dernière ne comprend pas pourquoi Christa s'intéresse à elle. C'est tellement gratifiant pour elle et surtout, elle n'est plus seule. Elle va tout partager avec elle. Ou plutôt tout lui donner. Même trop en donner.
Au début, tout semble parfait. On découvre les liens d'une amitié forte se créer. Presque des sœurs. Cependant, on sent qu'il y a quelque chose de bizarre. Christa semble trop parfaite. Vous savez? Ces personnes qui n'ont aucuns défauts, trop humble...Ça semble toujours louche. Mais Blanche n'ayant jamais eu de véritable ami, ne se pose pas trop de question.
C'est dans le détail que le diable se cache. Et c'est par certains détails que Blanche va commencer à se poser des questions mais il est déjà trop tard. Le piège mis en place par Christa est ficelé. Elle est une manipulatrice hors pair. C'en est effrayant. Le récit, étant écrit du point de vue de Blanche, permet de voir clairement l'évolution et surtout l'aveuglement de tous.
J'ai trouvé le choix des prénoms très juste. Au fil de la lecture, on ne peut que penser à une oie blanche qui va se faire dévorer. À voir jusqu'où... Évidement, qui dit manipulation, dit souffrance, mensonge et harcèlement. Ce qui m'a surpris, c'est qu'on trouve toutes les formes de harcèlement.
En bref, ce livre m'a vraiment surprise. L'autrice est allée à fond dans son idée. L'histoire est parfaitement construite. Moi qui déniche facilement les failles, je n'en ai pas trouvé.
Résumé
" J'avais seize ans. Je ne possédais rien, ni biens matériels, ni confort spirituel. Je n'avais pas d'ami, pas d'amour, je n'avais rien vécu. Je n'avais pas d'idée, je n'étais pas sûre d'avoir une âme. Mon corps, c'était tout ce que j'avais."
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